La sieste de bébé devient de plus en plus difficile

Au cours de la seconde année, l’enfant abandonne le petit somme qu’il faisait dans la matinée. Par contre, il a toujours besoin d’une bonne sieste en début d’après-midi. Certains enfants ont des difficultés à accepter cette rupture avec le monde passionnant qui les entoure.

Lui faire faire la sieste devient de plus en plus difficile. Faut-il le forcer ?

Curieusement, ce sont les enfants qui fréquentent les crèches qui ont souvent le plus de mal à faire la sieste. Installés dans leur lit-parc, ils sont trop sollicités par tout ce qu’il y a à voir. De plus, avec l’acquisition de la position verticale, ces enfants aiment s’accrocher solidement aux barreaux pour expérimenter leur nouvelle performance. Ils s’y cramponnent, refusant de s’allonger jusqu’au moment où la fatigue prend le dessus. Jeannette Bouton, spécialiste du sommeil, a mis au point une technique simple pour les aider à trouver le sommeil. Le change ayant été fait avant le repas, l’enfant est couché aussitôt sur un matelas au ras du sol et enveloppé d’un grand drap. Il y est blotti comme dans un terrier mais de manière à ce que son regard puisse apercevoir la lumière. Lorsque l’enfant est endormi, les puéricultrices dégagent légèrement le drap au-dessus de sa tête.

La sieste doit être un moment de détente pour l’enfant

À la maison, la sieste est un moment de sommeil qui n’est jamais source d’angoisse pour l’enfant, il ne la perçoit pas comme un abandon ou une séparation l’enfant sait qu’à quelques mètres de lui, dans la pièce à côté, sa mère ou la personne qui le garde est là, attentive au moindre de ses signes.

Et puis, il ne fait pas nuit et la pénombre permet de bien distinguer l’environnement rassurant. Enfin, il a appris que la sieste se termine toujours par des activités agréables : la promenade, les jeux, le goûter.

Refuser de faire la sieste à cet âge est souvent un bon moyen de s’opposer, la persuasion des parents est d’autant plus efficace que ce temps de sommeil n’a presque jamais d’enjeux affectifs.

Petit conseil pour une sieste réussie

La sieste est d’autant plus utile que l’enfant a du mal à se coucher le soir, elle l’empêche d’accumuler un certain manque de sommeil se manifestant le plus souvent par une surexcitation, source de conflit et même parfois de punition. Ne pensez surtout pas qu’il dormira mieux le soir s’il n’a pas fait de sieste, c’est fréquemment l’inverse qui se produit. Le sommeil de la sieste est un sommeil lent, généralement sans rêve.